[…]Le tram glisse le long du fleuve. Je laisse la ville défiler sous mes yeux jusqu’à la Bellevueplatz. Lorsqu’il s’arrête, je ne descend pas. Pourquoi le ferais-je ? Je regarde par la vitre. Je le cherche. Il suffit que nous nous voyons, encore une fois. Il suffit qu’il ait le temps de me regarder, de voir que je suis venue, que j’ai compris qu’il fallait quelqu’un pour lui dire adieu aujourd’hui. Il suffit d’avoir ces quelques secondes qui font de notre rencontre, soudain, autre chose qu’une soirée de jouissance dans une chambre d’hôtel…
…Je vais retourner à mes nuits de grande peur, à ces moments où je ne pourrai m’empêcher de penser à la maladie…
Je vais retourner à tout cela mais je sais que j’aurai une image à brandir qui me fera du bien, éloignera les terreurs et la mélancolie. J’aurai cet homme, sur la Bellevueplatz, l’image de cet homme dans la fraîcheur du matin… […]
……Petit reflet de cette éternité où l’Autre sera partout et nulle part, entre naissance et mort…ce monde qu’on peut parcourir indéfiniment…
mais aucun bouton n’ouvrira sur un arrêt bêtement mortel et sans retour….!
La tentation d’Orphée…..?
Et le vent y sera définitivement favorable ….
Association
Matin fait lever le soleil…
cette chanson trotte dans ma tête, il suffit de nommer Orphée pour qu’immédiatement la mélodie du film d' »Orfeu Negro » vienne me troubler.
La poésie et l’amour sont seuls capables de vaincre la mort, mais cette victoire est sans cesse menacée par l’impatience du désir. Comme Orphée le poète transgresse les interdits, il descend au fond du langage, au fond de lui-même scrute l’invisible, avec ses paroles il affronte la mort et essaie de la vaincre, de vaincre sa peur de la mort en la nommant.
Curieuse réponse, demande de l’indulgence car il se fait tard, un peu de brouillard dans ma tête…
Pensées portées par le vent!
Merci Elisanne.
Bonne soirée à toi.
Je t’embrasse très fort.
Den
J'aimeJ'aime
……cette image ……et la rose des sables élisanne
je vous embrasse ** ***
J'aimeJ'aime
vous êtes très intuitive Hélène et avez le don des associations…
Je vous embrasse** ***
Bonne nuit!
J'aimeJ'aime
……Petit reflet de cette éternité où l’Autre sera partout et nulle part, entre naissance et mort…ce monde qu’on peut parcourir indéfiniment…
mais aucun bouton n’ouvrira sur un arrêt bêtement mortel et sans retour….!
La tentation d’Orphée…..?
Et le vent y sera définitivement favorable ….
J'aimeJ'aime
Association
Matin fait lever le soleil…
cette chanson trotte dans ma tête, il suffit de nommer Orphée pour qu’immédiatement la mélodie du film d' »Orfeu Negro » vienne me troubler.
La poésie et l’amour sont seuls capables de vaincre la mort, mais cette victoire est sans cesse menacée par l’impatience du désir. Comme Orphée le poète transgresse les interdits, il descend au fond du langage, au fond de lui-même scrute l’invisible, avec ses paroles il affronte la mort et essaie de la vaincre, de vaincre sa peur de la mort en la nommant.
Curieuse réponse, demande de l’indulgence car il se fait tard, un peu de brouillard dans ma tête…
Pensées portées par le vent!
J'aimeJ'aime